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Cake day: July 1st, 2023

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  • Après il y a privé et privé.

    Ça commence à faire quelques années que je suis parti, mais encore il y a cinq ans, dans les établissements sous contrat ce n’était pas joyeux le salaire non plus (et je n’ai pas entendu que la tendance se soit inversée).

    Un certain nombre de défenseurs du public ici dénigrent le privé, mais à part quelques établissements très élitistes, c’est le même combat, avec des manques de moyens, de considération, de support du Rectorat similaires. En face de cela, on a une population d’élèves semblables, avec une part grandissante d’individus en grande difficulté, qu’il n’est pas gérable de prendre en charge comme il le faudrait.

    Plutôt que de s’entredéchirer, il vaudrait mieux être solidaire et faire front ensemble contre les problèmes auxquels le milieu éducation fait face.


  • Xelloss@jlai.lutoFrance@jlai.luLiseuse vivlio - retours d'expérience ?
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    9 months ago

    J’ai pu tester la pocketbook inkpad 3 et la pocketbook inkpad 3 color. (NB : Vivlio c’est le nom du revendeur Français)

    Ce qui m’a beaucoup plu, c’est la possibilité de pouvoir facilement virer le Firmware du revendeur français et de mettre une version KOreader, qui possède plein d’éléments de personnalisation et de QoL.

    La version couleur me semble ne pas apporter beaucoup pour de la lecture de romans (elle apporte du confort pour lire des PDFs, et rend pas trop mal les BDs, mais sans ces utilisations le surcoût me semble rédhibitoire). Donc je conseillerais plus la version inkpad 3 de base ici.

    Mon principal reproche est la fragilité de l’appareil, même en faisant attention, je n’arrive pas avoir une durée de vie importante (pour moi c’est 4 tablettes qui sont mortes à cause de l’écran cassé). Du coup, je suis repassé à la lecture sur téléphone avec un lecteur Epub. C’est moins confortable que de l’encre électrique mais ça revient moins cher en appareil.

    [Édit : conjugaison]






  • Xelloss@jlai.lutoFrance@jlai.luLe choix d'Attal
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    1 year ago

    Je pense en effet que l’on a un réel manque d’activités réellement pratiques, qui donnent l’impression que l’artisanat et la technique sont des compétences inférieures.

    Pourtant, beaucoup d’élèves s’épanouirraient dans ces domaines, et certains profils plus intellectuels gagneraient à mettre un peu la main dans le cambouis.

    Si les élèves étaient par groupe de niveau par matière (donc pas de classe, mais un brassage d’élèves par disciplines), faire des groupes de niveaux seraient moins stigmatisant : un élève pourrait être fort dans une matière, faible dans une autre et moyen dans une troisième.


  • Xelloss@jlai.lutoFrance@jlai.luLe choix d'Attal
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    1 year ago

    J’ai fait quelques années en tant qu’enseignant du secondaire, et la problématique des niveaux hétérogènes dans une classe est selon moi l’un des axes majeurs source de difficultés pour un enseignant.

    En effet, la politique actuelle de la classe unique part de bons sentiments, mais ne fonctionne pas en pratique. On se retrouve à devoir gérer grosso-modo 4 ou 5 niveaux d’élèves dans une même salle, ce qui est une charge importante de travail en amont supplémentaire (idéalement, pour gérer cela il faut préparer des jeux d’activités et d’exercices adaptés à chaque groupement de niveaux), et un exercice de tenue de classe très complexe.

    Malgré cela, il me semble mal adapté de vouloir résoudre ceci purement en répartissant ces élèves en 4 ou 5 classes différentes, car cela provoquerait des sentiments d’exclusion et de jalousie, et priverait l’opportunité d’émulation positive entre élèves ou de tutorat. L’école est aussi un lieu de sociabilisation, et cloisonner les niveaux ne fera que renforcer la ségrégation sociale.

    Il n’y a pas de solution simple, et je ne prétends pas être capable de proposer une solution meilleure que celle des autres. Mon ressenti de terrain est que l’éducation nationale manque de flexibilité sur les méthodes à appliquer, de support pour accompagner les enseignants dans leurs difficultés propres, et charge les enseignants avec trop de missions sans qu’ils en ait les compétences ou l’autorité.

    Je verrai bien un système avec des parties en commun avec tous les élèves d’un même niveau, et d’autres parties en groupes de travail plus homogènes, plus de modularité sur le planning des élèves pour laisser la place à de l’accompagnement personnalisé.

    Malheureusement, ce qui se passera sera probablement comme ce qu’il y a d’habitude, c’est à dire de beaux discours plus ou moins basés sur des publications pédagogiques, puis une éducation nationale aux abonnés absents pour le support en méthodes et en ressources lorsqu’il s’agira de mettre en application les textes officiels.