Situation hydrogéologique au 1er janvier 2024
En décembre 2023, la recharge des nappes se poursuit avec 69% des points d’observation en hausse. Seules les nappes du pourtour méditerranéen et de Corse ont des niveaux stables ou en baisse.
La situation continue de s’améliorer : 56% des niveaux sont au-dessus des normales mensuelles en décembre (48% en novembre). L’état des nappes est très satisfaisant sur une grande partie du territoire, du fait d’un début de période de recharge arrosé. Il est moins favorable, avec des niveaux modérément bas à bas, sur les nappes inertielles du Sundgau et du couloir de la Saône et sur les nappes du pourtour méditerranéen.
Durant l’hiver, les tendances et l’évolution des situations dépendront essentiellement de la pluviométrie. Ce début de recharge hivernale permet d’espérer des niveaux satisfaisants en sortie d’hiver sur une grande partie du territoire. Cependant, en cas de précipitations insuffisantes, la vidange pourrait reprendre et l’état des nappes se dégrader rapidement sur les nappes réactives et lentement sur les nappes inertielles. La situation devra être particulièrement surveillée sur les nappes du pourtour méditerranéen, fragilisées par un étiage sévère et l’absence d’épisodes notables de recharge.
On voit très clairement une différence entre le sud de la france et le nord. Ça confirme plus ou moins mon changement de cap, refonte de mes plan de culture pour la recherche de mon terrain qui ne sera plus dans le sud de la france.
Il reste peu de semaine pour recharger les nappes, la nature ne va pas tarder à sortir de sa dormance et relancer les saisons, cad que les arbres vont pomper l’eau.
D’après ce même site :
La période de recharge hivernale : six mois décisifs
Le niveau des nappes varie au cours de l’année, entre des niveaux hauts l’hiver (quand la végétation n’absorbe pas l’eau des pluies) et des niveaux bas l’été (période classique de vidange des nappes
Le devenir d’une pluie est très différent selon la période de l’année et l’état de la surface sur laquelle elle tombe. Traditionnellement, la période de recharge des nappes s’étend du début de l’automne (septembre - octobre) au début du printemps (mars - avril), semestre durant lequel la végétation est en sommeil (avec une évapotranspiration faible) et les précipitations sont en principe plus abondantes. Si l’hiver est sec, la recharge des nappes est très faible.
Et nous sommes le 20 janvier. Soit environ 7 semaines pour recharger à bloc les nappes.
Peut-etre moins si les températures sont douces mais je ne connais pas bien l’impact de ces températures sur les arbres.
Quelle région tu préconises?
Faut que je termine l’autre com qui donnera une vue grossière sur la France sachant que tout dépend du sol et des cours d’eau et de ce qui alimente ces cours d’eau comme les glaciers, lacs, barrages…
Là, je vais mettre le nombre de jours de pluie, j’espere que ça donnera des indications fiables sur les averses. C’est à dire, au lieu d’avoir des pluie douces réparties sur l’année, nous aurions de très fortes pluies en quelque jours. C’est un problème car ces averses tassent le sol et empèchent l’eau de s’infiltrer en plus de la secheresse qui va rendre le sol moins poreux. Ya aussi le fait que les plantes ne peuvent pas resorber toute l’eau.
Mais je sais pas pourquoi la secheresse fait ça, ni ce qu’elle modifie exactement. J’ai une conjecture : l’activité des vers de terre qui influence la structure du sol.
Durant mon bprea, j’avais pris 2022 comme référence pour le climat du futur car l’absence de pluie, 4 mois au lieu des 2 mois habituel, correspondait au pire scénario du giec. Et j’ai noté que ma région était déficitaire de -200mm de pluie et que ça correspondait à marseille (les averses en moins ?).
Et ya une autre donnée à prendre en compte : les coups de chaleur, cad mortalisé liée à la chaleur, qui sont liés à l’humidité et la température.
Ensuite, autre point à prendre en compte : les littoraux. Si tu es perché sur une falaise en calcaire, vu la montée de la mer : oublie ta maison et ne la revend pas. Aussi l’eau de mer peut aussi s’infiltrer dans les nappes si je m’en souviens bien. Et donc je me dis secheresse + montée de l’océan = nappes phréatique salée.
Là, je vais mettre le nombre de jours de pluie, j’espere que ça donnera des indications fiables sur les averses. C’est à dire, au lieu d’avoir des pluie douces réparties sur l’année, nous aurions de très fortes pluies en quelque jours. C’est un problème car ces averses tassent le sol et empèchent l’eau de s’infiltrer en plus de la secheresse qui va rendre le sol moins poreux. Ya aussi le fait que les plantes ne peuvent pas resorber toute l’eau.
L’activité des vers de terre et de la flore des sols joue d’abord sur la capacité d’infiltration du sol au moment des précipitations. Comme pour les racines des plantes et arbres, ils aèrent et décompactent le sol, créent des vois d’infiltration pour les précipitations. C’est pour ça que les sols nus sont une abérration, en plus de se faire tasser par les impacts des gouttes, poids de la neige etc (impacts qui pourraient être réduis au contact du couvert végétal) ils réduisent également les modes d’infiltrations classiques, naturels.
D’une manière plus général, ce qui conditionnent la capacité d’infiltration et de rétention c’est ses caractéristiques physico-chimiques, son épaisseur (les différents horizonss) ou encore sa granulométrie - même principe que pour les chemins créent par les racines et les vers de terres, deagrégats créent des espaces et des “poche d’air” qui facilitent l’infiltration. Entre un sol sablonneux assez perméable et un sol argileux plus imperméable la différence est aisément compréhensible. (je crois ?)
Il y a également la quantité de matière organique qui influe pas mal. Sous toutes ses formes elle permet la rétention de l’eau en plus de fournir des éléments nécessairement au développement des plantes. On en revient à nos vers de terre et au sols nus qui s’appauvrissent en matière organique, ce qui a pour conséquence la disparition de la faune flore des sols qui décomposent cette matière organique, ce qui a pour conséquence un appauvrissement en matière organique du sol etc. Sans oublier l’augmentation de l’érosion en saison humide… Pour faire fi de ces problématiques on a recours au labour et à l’usage d’intrants qui à leur tour modifient la composition du sol, son épaisseurs et sa granulométrie empirant ces problèmes tout en rendant ces fausses solutions de plus en plus indispensables pour les surmonter. Rendre un sol de nouveau “vivant” ça prend plusieurs années voire une décennie dans les cas plus graves, plus le temps passe sans le faire plus y faudra du temps pour de rendre un sol de nouveau “vivant”.
Mais je sais pas pourquoi la sécheresse fait ça, ni ce qu’elle modifie exactement. J’ai une conjecture : l’activité des vers de terre qui influence la structure du sol.
Plus un sol est sec, moins il peut recevoir d’eau. Exactement comme une éponge desséchée !
La sécheresse ça joue sur la composition chimique du sol. Plus exactement l’alternance entre les différentes saisons humides et sèches ainsi que leur durées vont jouer sur la décomposition chimique des éléments du sol avec plus ou moins d’oxydation, hydrolyse etc influençant ici aussi la structure du sol, ça composition chimiques et donc les capacités d’infiltration et de rétention de l’eau.
Pour les régions avec des périodes sèches plus longues, ça peut jouer sur les vers de terres et autres bestioles dans le sens où ils peuvent être moins nombreux et la matière organique sera plutôt décomposées par des bactéries, ce qui prend beaucoup plus de temps.
Enfin, l’évaporation faut remonter vers la surface tout un tas d’éléments qui s’accumulent au “sommet” du sol (étant donné que lorsque l’eau quitte le sol les éléments chimiques qui s’y sont liés dans le sol eux y restent) et peut conduire à la formation de “cuirasse”. Évidement, ces problèmes d’induration peuvent empirer avec l’usage abusif des intrants.
Il y a plein d’autres paramètres et ceux évoqués ici le sont de manière très grossière, je t’apprends peut être rien de nouveau :)
Durant mon bprea, j’avais pris 2022 comme référence pour le climat du futur car l’absence de pluie, 4 mois au lieu des 2 mois habituel, correspondait au pire scénario du giec. Et j’ai noté que ma région était déficitaire de -200mm de pluie et que ça correspondait à marseille (les averses en moins ?).
Je très curieux sur ton expérience et aimerais (je suis sur de pas être le seul) avoir des retours sur ton parcours la partie déjà accomplie et celle en cours. Si ce n’est pas indiscret bien entendu :) Du coup je me demande, pendant la formation bprea, il n’y a pas de cours de pédologie/agronomie ?
@Syl
Quelle région tu préconises?
Il y a des régions avec plus de problématiques que d’autres, mais les meilleures endroits sont et resteront ceux qui ce se sont préparées à faire face à leur conditions ;)
Mon parcours :
- 7 ans en art dont 3 en design d’espace à l’ensamaa, 3 aux beaux art, 1 en auditeur libre au Beaux-Art
- 1 an en service civique puis 3 ans en tant que permanent ET bénévole à temps plein (jardin et photo) dans un centre agroécologique autogéré, un peu anarcho. Avec organisation de séjour en LSF autour du jardin
- 1 ans de visite de différents collectifs pour créer un collectif de sourd avec pour projet de me lancer dans le maraichage. L’autonomie alimentaire me plaisait beaucoup. En parallèle, j’ai enchainé les woofing et je vais les reprendre.
- 1 an de formation bprea
- présentement 1 an de vide/depression suite au decès de ma mère (cancer) durant le bprea
Je très curieux sur ton expérience et aimerais (je suis sur de pas être le seul) avoir des retours sur ton parcours la partie déjà accomplie et celle en cours. Si ce n’est pas indiscret bien entendu :) Du coup je me demande, pendant la formation bprea, il n’y a pas de cours de pédologie/agronomie ?
En bprea, ya bien des cours de pédologie mais je crois que c’est pas aussi développé que ton expérience et j’ai l’impression qu’il me manque beaucoup de choses ou que je n’ai pas assez consolidé mes connaissances, j’en ai oublié une partie.
Concrètement j’ai eu ces cours :
- le complexe argilo-humique
- les cycles phosphore, azote, carbone
- relever le nombre de vers de terre avec de l’eau et moutarde (à ne pas faire)
- lire la composition de notre sol avec tu la terre et de l’eau en bouteille
- faire un relever avec une terrière : roche mère, granulométrie Et le plus dur pour moi ça a été le RFU et de l’exploiter pour déduire la fréquence de mes arrosage en fonction du stade de diverse plantes et météo. J’ai pas su le faire.
- decomposition du sol : minéralisation primaire et secondaire.
- observation des racines et du sol.
- des exo pour augmenter la MO le tout en prenant en compte notre budget et commercialisation (exemple sur différentes ferme) (très difficile, j’ai pas su le faire)
La première partie du paragraphe je connais (tassage, sol nue, érosion). Le reste, je savais pas si les ver de terre avait une préférence pour un type de sol. Et je me disais que la secheresse rend le sol tellement dur qu’iel se réfugie en profondeur
Et j’avoue que je suis incapable de m’en souvenir…
présentement 1 an de vide/depression suite au decès de ma mère (cancer) durant le bprea
Pour ce que ça vaut de l’a part d’un inconnu du web, je suis sincèrement désolé pour ta maman et pour toi. Je t’envoie ce que je peux de Force et de soutien ;)
7 ans en art dont 3 en design d’espace à l’ensamaa, 3 aux beaux art, 1 en auditeur libre au Beaux-Art
Le profil de l’artiste que découvre que le plus noble des Arts c’est de faire pousser des légumes, j’adore !
mais je crois que c’est pas aussi développé que ton expérience et j’ai l’impression
Ne te laisse pas berné par mon aplomb, mes connaissances sont assez basiques, je suis toujours dans un processus d’apprentissage (et même d’apprentissage de l’apprentissage) et sans mes fiches et autres pdf je suis perdu… D’autant, que tout ça est encore très théorique pour moi et de ce que tu viens de dévoiler tu as bien plus d’expériences !
si les ver de terre avait une préférence pour un type de sol. Et je me disais que la secheresse rend le sol tellement dur qu’iel se réfugie en profondeur
Un peu comme nous, ils préfèrent là où il y a plus de nourritures et moins d’aléa, après dans l’hexagone il me semble que la plus part des sols devraient être propices à leurs développement et que c’est la population max qui varient. Ce n’est pas un sujet que j’ai encore beaucoup creuser.
J’ai pas compris si tu fais déjà parti d’un collectif ou essaie d’un monter un ?
Merci. :)
C’est surtout que je m’y retrouvais pas dans l’Art surtout l’Art cèntemporain et j’avoue le monde du travail me dépasse, j’avais besoin de trouver un sens. C’est en partie lié à ma dépression : soleil, bien manger, sport. Mon projet est d’avoir une terre, aider la biodiversité et nourrir ma famille mais faut que je me force à terminer ce foutu permis B. J’ai mis 3 ans pour obtenir le code tellement j’étais pas motivé de devoir conduire une voiture. :)
Le collectif, C’était un projet. J’ai quitté le projet de collectif et ça m’a fait beaucoup de peine. Notre première rencontre était à l’écolieu jeanot. Nous étions 20, puis ça n’a pas marché car on était trop nombreux. On l’a refait à 9, c’était mieux.
Le permacooltour est passé par là et je suis sur leur photo :) https://www.blog-trotting.fr/voyage/france/19054-eco-lieu-jeanot-c-koi-ca
Apres, j’ai du partir car je voulais du maraichage. Et iels ne voulaient pas d’activité économique sur le lieu et voulaient me faire payer le terrain, et ne voulait pas payer mes légumes et ça se dit anti-capitaliste. J’avais pas envie d’entre soi 100% LSF c’est pas mes valeurs, on est inscrit dans un territoire, on vit avec les habitants du village. Aussi je voulais une maison en pierre pour la conservation, eux iels étaient partis sur des yourtes ou roulotte car plus écolo. Et c’est comme ça qu’on fait de l’étalement urbain :)
Finalement, j’ai décidé de porter ce projet tout seul et d’en faire un collectif si j’arrive à mobiliser des personnes pour animer un tier-lieu. Je le ferais pas, en revanche j’offrirai un support pour ça.
Après, c’était super riche et nous avons vu des exemple avec lu maraichage et collectif plus sous la forme d’un duo. C’est ça que je voulais et pas faire des cours de permaculture sur une parcelle avec 3 légumes et un hotel pour insectes. Je veux produire avec efficacité et rigueur.
Les lieux collectifs, ça a été une grande source d’inspiration. Chez les anarcho de la commune du maquis, iels ont pleins de brochures super riche, les enfant ont leur petit coin avec des règles. La ferme légère avec som autonomie décroissante est génial. Leur système bioclimatique est génial. La remoutarié avec son autonomie alimentaire. C’est le seul endroit où iel bouffent du fromage tous les jours en récupérant du lait qui allait etre jetté. Ya des fruits, semencier…
Et on y allait pour approfondir l’autogestion et les outils d’éducation populaire. Partager notre vision de l’argent, du travail et du vivre ensemble. C’est aussi là que j’ai découvert le projet de la sécurité sociale de l’alimentation. Après j’ai eu énormément de mal avec le “calidrome” “papouille” “tour météo” c’est pas tellement mon style.
ouais il va falloir s’éloigner des côtes pour les raisons que tu as cité.
J’avais partagé ça pour donner quelques pistes, et j’ai un voisin architecte qui me parlait de la région autour de Clermont-Ferrand, Nevers… Ce sont des régions plutôt désertes en terme de population, mais l’avenir risque de changer la donne et il se pourrait que certains investissent dés à présent.
Ouah le changement climatique ce sera donc ça la solution a la niévrose !
Tient et si on regardait la pluviométrie des plus grandes villes de France par rapport aux moyennes annuelles ?
Données :
Toulouse
1960-1990
- 655mm
- nbre jour pluie :
- Nbre jour gel :
- Nbre jour chaleur >35° :
- Humidité :
1990-2020
- 627 mm
- nbre jour pluie :
- 2023 : 608,9mm
- 2022 : 397,5mm
Montpellier
- 1960-1990 : 699,2mm
- 1990-2020 : 639,2mm
- 2023 : 264,3mm
- 2022 : 519,3mm
Marseille
- 1960-1990 : 544mm
- 1990-2020 : 532mm
- 2023 : 283mm
- 2022 : 335mm
Lyon
- 1960-1990 : 912,5mm
- 1990-2020 : 862mm
- 2023 : 812mm
- 2022 : 708,7mm
Bordeaux
- 1960-1990 : 923mm
- 1990-2020 : 924,9mm
- 2023 : 1219mm
- 2022 : 639mm
Nantes
- 1960-1990 : 788,5mm
- 1990-2020 : 819,5mm
- 2023 : 875mm
- 2022 : 672mm
Paris
- 1960-1990 : 641mm
- 1990-2020 : 634,3mm
- 2023 : 758,1mm
- 2022 : 562,7mm
Rouen
- 1960-1990 : 815,4 mm
- 1990-2020 : 847,5mm
- 2023 : 872,5mm
- 2022 : 559,5mm
Lille
- 1960-1990 : 686,8mm
- 1990-2020 : 740 mm
- 2023 : 829,8mm
- 2022 : ??? mm
Strasbourg
- 1960-1990 : 610,7mm
- 1990-2020 : 635,7mm
- 2023 : 552,3mm
- 2022 : 586,7mm
Quimper
- 1960-1990 : 949,8mm
- 1990-2020 : 1214,4mm
- 2023 : 1401,3mm
- 2022 : 1035mm
C’est quand même sacrément le foutoir. Ici dans la Manche, les terrains sont gorgés d’eau toute l’eau souterraine est a fleur de terrain et les cours d’eau sont a des niveaux super élevés. Et il continue de pleuvoir… Et 50km plus loin c’est plus sec que ça le devrait.