Depuis quelques années, les critiques des grandes villes se font plus vives, notamment du côté de l’écologie politique. Mais est-il vraiment envisageable de quitter les métropoles et de faire sécession d’avec l’ordre urbain qu’elles incarnent ?
Les critiques de la métropolisation sont vives, et variées, à gauche comme à droite
. Cet article se penche sur la critique venue des mouvements écologiques de gauche. En 2018, la Fondation de l’écologie politique, liée à Europe Écologie les Verts et proche de la Fondation Jean-Jaurès, a attribué un prix à un pamphlet intitulé « Les métropoles barbares », qui présente la métropole comme le lieu où les classes dominantes mettent en scène un style de vie devenu écologiquement insoutenable. Ce prix a mis en lumière des débats qui sourdaient. Il a manifesté la montée en puissance d’une critique de la valeur morale de la vie citadine, à contre-courant de l’idée, centrale dans les pensées de gauche, que les grandes villes sont les lieux de l’émancipation, de l’ouverture sur l’autre et de l’urbanité. Cette critique met aussi en cause une idée qui structure les politiques d’urbanisme, à savoir que les grandes concentrations humaines sont vertueuses pour l’environnement.
Bah tu peux partir oui mais sinon tu utilises les routes, l’électricité et leurs logistiques …
Je ne saisi pas très bien où tu veux en venir avec cette remarque.