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Je spamme un peu pardonnez moi, c’est le dernier promis.
L’article est intéressant mais il ne définit pas ce que l’auteur considère comme du travail. Certains arguments peuvent être balayés en ayant une définition du travail différente. Et les défenseurs du capital utilisent souvent cet angle là pour attaquer ce genre de raisonnement.
EDIT. Bon j’ai lu l’article et il ne s’agit pas de ça en fait
En même temps avec un titre pareil + Échos je peux comprendre qu’on ait un à priori
Un peu quand même. Il parle de « remettre le travail et le mérite au fondement de la société », ce qui est juste une façon plus élégante de dire « bouhouh, plus personne veut travailler ».
Parce-que c’est bien connu que « Arbeit macht frei » et donc que le travail est une fin en soit … :-P
Après ça peut être entendu de deux manières.
“Plus personne ne veut travailler” car ce sont des flemmards et on devrait les forcer/les punir.
“Plus personne ne veut travailler” car ce n’est pas assez valorisé par rapport à la rente et on devrait revaloriser le travail/les récompenser.L’article des Echos semble plutôt être le deuxième.
Baisser les cotisations sociales et l’impôt sur le revenu pour que le travail paie d’avantage, en compensant le manque à gagner pour les finances publiques par une hausse de la TVA.
Donc … travailler et gagner plus, pour finalement payer plus ? Chouette comme idée.
(…) en stabilisant le niveau des pensions de retraite en valeur absolue (…)
Alors qu’on a une inflation >5% ? Hébé, les p’tit vieux presque invalides qui peinent déjà à boucler leurs fins de mois vont adorer cette idée.
Bon après, le gars est président d’une boite de conseil. Je n’attend donc pas de lui d’avoir la moindre idée de la réalité du français moyen.
D’autant que la TVA est le seul impôt régressif en France, donc l’augmenter c’est justement mettre à contribution les travailleurs (et, de façon disproportionnée, les travailleurs les plus pauvres car la quasi-totalite de leur revenu est consommé plutôt qu’epargné) plutôt que les détenteurs de capital. Lunaire comme proposition